On pourrait facilement dire qu’un grand leader est quelqu’un qui possède une vision et le courage de la suivre, qui a de l’intégrité, de l’honnêteté, de l’humilité et qui continue à être concentré face à l’adversité.
Pourtant, il est évident avec les grands leaders de l’histoire, qu’il n’y a pas de traits similaires qui définissent la grandeur d’un leader.
Le leadership est essentiel pour une organisation bien huilée et bien qu’il soit souvent identifiable dans la pratique, il est difficile à décrire avec précision. Il ne peut être défini par les caractéristiques d’un individu, par son éducation, son instruction ou ses compétences sociales. Il n’y a pas toujours de motivation à réaliser ou de besoin de pouvoir et il ne peut pas être classé comme un sous-produit de la réussite.
Les leaders sont pour la plupart autodidactes et ne valent que par leur volonté de se développer quotidiennement. Il peut ne pas toujours montrer des signes de succès, mais c’est alors le processus d’un grand leader, car chaque succès et chaque échec est une leçon inestimable.
Les affaires sont un jeu qui n’a pas de fin, la seule façon de réussir est de regarder l’avenir de l’entreprise et comment elle va y arriver. La croyance en soi qui est construite sur la connaissance est essentielle sur le voyage d’affaires. Surtout lorsqu’on est confronté à des revers et à des résistances, notamment lorsqu’on introduit de nouveaux concepts sur un marché bien établi. Montrer l’exemple, aller au bout de ses convictions et aller de l’avant avec un objectif montre une force de caractère et une absence de crainte à l’idée de « se salir les mains ».
En tant qu’entrepreneur, la vision fera toujours partie intégrante de l’entreprise, car aller de l’avant pour faire de cette vision une réalité donnera aux employés des possibilités d’évoluer dans leur poste. Les inspirer à embrasser cette vision comme si c’était la leur. Pour que cela se produise, un certain niveau de confiance doit être abandonné. Commencer avec seulement des amis pour aider peut ne pas fonctionner pour tout le monde mais peut instiller la capacité à faire confiance tôt dans l’entreprise.
La confiance va dans les deux sens. Cela peut facilement être construit sur l’honnêteté, avec une communication claire et la volonté de discuter des idées et des pensées avec les autres. Réaliser que le leader n’est pas responsable du travail mais des personnes qui sont responsables de faire le travail. Partager les succès et être personnellement responsable des échecs. Aussi, faire preuve d’empathie envers la personne et non envers sa position car la vie professionnelle n’est pas autonome de la vie personnelle.
Aussi vital qu’il soit de continuer à se développer en tant que leader, d’avoir un fort sentiment de confiance en soi, d’encourager les autres à se développer, de transmettre la confiance et de gagner la confiance des autres, cela ne signifierait rien si les personnes embauchées ne correspondent pas à l’éthique de l’entreprise. Un groupe de personnes partageant les mêmes valeurs et croyances crée un sentiment de communauté. Travailler ensemble vers un objectif commun, soutenir les faiblesses et nourrir les forces favorise un sentiment de camaraderie et améliore les niveaux de productivité.
L’adoption d’une approche plus détendue et moins formelle lors des entretiens avec les candidats potentiels permet à la personne de sortir de derrière le mur dressé pour les entretiens. Découvrir ce qui motive une personne est tout aussi important que ses qualifications et ses expériences.
Etre un grand leader encourage le développement de nouveaux leaders en embauchant les bonnes personnes avec des attributs similaires. Des personnes qui ont le courage de dire ce qu’elles pensent, qui sont honnêtes, concentrées et qui ont la volonté de se développer quotidiennement. Une bonne relation entre leader et suiveur est celle qui apprend et s’adapte à l’autre. Il n’y a pas de leaders sans suiveurs et si une entreprise est seulement aussi bonne que son leader, un leader est seulement aussi bon que ses suiveurs.