Comme tout insomniaque le sait, l’insomnie est une torture d’un genre particulier. Ce n’est pas seulement le fait d’être fatigué le lendemain. Ce sont les heures que vous passez éveillé la nuit à essayer de combler le temps, en essayant anxieusement idée après idée sur la façon de trouver le sommeil. Les amis et les médecins bien intentionnés sont pleins de suggestions, mais parfois rien ne fonctionne.
Voici le parcours d’un insomniaque à travers une nuit blanche pour vous aider à vous sentir moins seul lorsque vous êtes réveillé au milieu de la nuit.
22 heures Après une journée épuisante, qui a suivi une nuit blanche, il est temps de penser à essayer de dormir à nouveau. Il est temps de déguster un thé à la racine de valériane pour voir si cela fait l’affaire. Hé, les articles l’ont dit… peut-être que je vais regarder un épisode de John Oliver pour me détendre.
11 h 00 Je suis tellement épuisée et mes paupières sont lourdes. J’éteins la lumière en espérant m’endormir rapidement…
23h15 : toujours bien éveillée. Je n’aurais probablement pas dû regarder quoi que ce soit après tout. On dit pas d’écrans une heure avant le coucher… mais qui suit vraiment ce conseil ?
11 h 45 : OK, ça ne marche pas. Il est temps d’attraper un livre vraiment ennuyeux. Je n’ai jamais compris la différence entre l’ADN et l’ARN, c’est donc le moment de rattraper un peu de biologie. Je le tire de l’étagère de mon bureau avant de me rappeler que l’on n’est pas censé avoir un espace de travail dans sa chambre si l’on est insomniaque. Félicitations à tous les insomniaques qui peuvent s’offrir un espace de travail supplémentaire.
12 h 15 : ne sachant rien de plus sur la génétique qu’il y a 30 minutes, je décide d’éteindre la lumière.
1 h : ai-je dormi quelques minutes ou suis-je resté éveillé tout ce temps ? Mon dos est douloureux et mon lit est inconfortable. Il est temps de prendre une douche pour se détendre.
1h30 du matin.OK, maintenant mes cheveux sont mouillés et mon dos ne se sent pas mieux, mais il est temps d’essayer de se rendormir. J’allume le chauffage d’appoint et je ferme les yeux.
1 h 45 : je n’ai jamais été du genre à compter les moutons, mais j’essaie un exercice de méditation que j’ai appris et dans lequel je m’imagine sur une plage chaude.
1 h 55 : OK, je ne suis pas sur une plage chaude, ni nulle part comme ça. Je suis ici, dans mon lit, avec mon insomnie qui frappe de plein fouet.
2 h 10 : peut-être ai-je faim ? Je descends et je fais des œufs brouillés.
2 h 30 : de retour au lit, et je n’aurais pas dû manger. Maintenant, je suis encore plus énergique qu’avant.
2 h 45 : pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Je repère l’heure sur mon horloge et réalise que je dois me réveiller pour aller travailler dans un peu plus de trois heures. Je lui murmure quelques jurons. Puis je le débranche.
3 h 15. Je sais que ce n’est pas une bonne idée pour les insomniaques, mais je prends mon téléphone et vérifie les médias sociaux. Pas de nouveaux likes sur le one-liner plein d’esprit que j’ai posté plus tôt. Personne n’a aimé ? Ou est-ce qu’ils sont tous endormis ? Quoi qu’il en soit, pas cool, les gars.
3 h 30 J’ai lu quelque part que si vous ne pouvez pas dormir, le repos peut toujours être bénéfique. J’essaie donc de profiter de la chaleur et du confort de mon lit avant de devoir en sortir dans deux heures et demie.
6 heures du matin : mon réveil sonne. Ai-je dormi ? Je suppose, car sinon je ne serais pas en train de me réveiller maintenant. Je vais avoir besoin d’un sérieux café pour tenir le coup aujourd’hui… mais pas au point de rester éveillé toute la nuit à nouveau.
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