Top 10 interesting facts about Josephine Baker
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Joséphine Baker était une superstar dans les années 1920. Américaine ayant élu domicile en France, elle était aussi la première femme noire à atteindre la gloire internationale. Elle portait différents surnoms, dont la « Perle noire » et la « Vénus de bronze ».
Mme Baker était pratiquement adulée par ses fans, et à juste titre ! Elle était indépendante, un flapper, un symbole de l’âge du jazz, une militante des droits civiques et une espionne pendant la Seconde Guerre mondiale.
Josephine Baker a vécu une vie très intéressante, et il y a beaucoup de faits intéressants à apprendre sur elle ! Continuez à lire pour connaître mes 10 faits préférés sur Joséphine Baker.
1. La France était la seconde maison de Joséphine Baker
Joséphine Baker dansant le Charleston aux Folies-Bergère, Paris en 1926 par Walery – WikiCommons
Josephine Baker est née Freda Josephine McDonald en 1903 à St. Louis, dans le Missouri. Il y a en fait pas mal de mystère autour de sa naissance et de l’identité de son père. Officiellement, son père était un batteur nommé Eddie Carson. Mais la mère de Baker a accouché dans un hôpital de St. Louis presque exclusivement réservé aux Blancs. Elle a également été autorisée à rester dans l’hôpital pendant plusieurs jours après la naissance.
Au début du XXe siècle, les États-Unis étaient extrêmement ségrégués, et Saint-Louis ne faisait pas exception. Si la mère de Baker a réussi à entrer dans l’hôpital et a été autorisée à y rester aussi longtemps après l’accouchement, c’est probablement parce qu’un homme blanc (supposé être le vrai père de Baker) a pu tirer quelques ficelles. Cette théorie n’a jamais été prouvée, mais elle a beaucoup de sens!
La ségrégation aux États-Unis est ce qui a conduit Baker en France. Elle avait déjà quitté Saint-Louis pour Harlem, à New York, où elle a été mieux acceptée, mais il était difficile de travailler en tant qu’artiste noir au début du XXe siècle.
En 1925, elle s’installe à Paris et commence à travailler. Elle connaît un succès, et est instantanément aimée par le public parisien !
2. Joséphine Baker est surtout célèbre pour sa « danse de la banane »
Joséphine Baker, posant dans son célèbre costume de banane à Paris en 1927 par Reannon Muth – Flickr
Lorsque Baker est arrivée à Paris et a commencé à travailler comme danseuse, elle était bien aimée du public. Sa danse fétiche a été surnommée la » danse de la banane ! « . Cela était dû à la tenue risquée que Baker portait lorsqu’elle dansait. Bon, par tenue, je veux dire un soutien-gorge et une jupe faits de bananes en plastique qui ne laissaient pas grand-chose à l’imagination !
Ses spectacles étaient définitivement du côté érotique, ce qui a contribué à attirer les fans. Baker n’avait pas peur d’être audacieuse. S’il y avait certainement un peu de racisme à Paris dans les années 1920, c’était le moindre des deux maux par rapport aux États-Unis. Baker n’était pas seulement acceptée à Paris, elle était adorée !
Au cours de sa carrière, elle a été la vedette de spectacles aux célèbres Folies Bergère, un cabaret de Paris. Sa « danse de la banane » était officiellement appelée « danse sauvage », ce qui se traduit par la danse sauvage.
La danse banane de Baker a également coïncidé avec l’émergence du mouvement artistique Art déco. Ce mouvement mettait en valeur l’art africain en plus d’autres types d’art non occidentaux. Baker était définitivement au bon endroit au bon moment, car sa danse correspondait à ceux qui s’intéressaient à l’Art déco.
3. Joséphine Baker était une espionne
Josephine Baker en 1940 par Studio Harcourt – WikiCommons
Josephine Baker était bien plus qu’une artiste. Elle était aussi une espionne pour les forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale ! Elle fut la toute première femme américaine à recevoir la Croix de Guerre (une récompense militaire française pour héroïsme), et elle a également reçu la médaille de la Résistance en 1946.
Lorsque Mussolini a envahi l’Éthiopie, Baker a d’abord soutenu cette démarche. Cela a donné aux puissances de l’Axe l’idée fausse que Baker était de leur côté. Elle en a profité et a commencé à travailler avec les Alliés.
Elle voyageait souvent en tournée, et elle a commencé à faire passer des documents en fraude avec elle. Elle avait toujours des partitions de musique avec elle, ce qui en faisait l’endroit idéal pour que les militaires puissent écrire des messages secrets à l’encre invisible. Grâce à sa célébrité, les agents de l’immigration étaient trop occupés à admirer la superstar pour vraiment fouiller dans ses affaires !
On dit que Baker a également fait passer des photos secrètes d’équipements militaires allemands dans ses sous-vêtements !
4. Joséphine Baker était une militante des droits civiques
Martin Luther King Jr. s’adresse à la foule depuis les marches du Lincoln Memorial où il a prononcé son célèbre discours « I Have a Dream » lors de la marche du 28 août 1963 sur Washington, D.C. – WikiCommons
Baker savait de première main à quel point la ségrégation raciale et le racisme étaient dégradants. En fait, la principale raison pour laquelle elle a quitté l’Amérique en premier lieu était d’échapper à cette discrimination ! Il ne faut donc pas s’étonner que Joséphine Baker ait été une militante des droits civiques.
Après son retour en Amérique dans les années 1950, Baker s’est battue pour les droits civiques de différentes manières. Elle refusait de se produire devant des publics ségrégués, écrivait des articles dénonçant le racisme persistant aux États-Unis et prononçait des discours sur le problème du racisme.
Baker était adorée en France et n’était pratiquement jamais discriminée. Mais, lorsqu’elle arrive à New York dans les années 1950, elle et son mari se heurtent de plein fouet au racisme. On leur a refusé un logement, on leur a interdit l’accès à certains restaurants et dîners et elle a commencé à recevoir des appels téléphoniques menaçants du Ku Klux Klan.
Baker a également commencé à travailler avec la NAACP (l’Association nationale pour l’avancement des personnes de couleur). L’association a reconnu ses efforts en nommant le 20 mai 1951 « Journée Joséphine Baker ». Elle a également reçu une adhésion à vie et, en 1963, elle s’est tenue aux côtés de Martin Luther King Jr. lors de la Marche sur Washington.
Lorsque Baker s’est vu refuser le service au Stork’s Club de Manhattan, elle a porté des accusations de racisme contre le club. La célèbre actrice Grace Kelly était dans le club à ce moment-là, et elle a pris la défense de Baker. Elle a refusé de retourner au club par la suite. Ce n’était que le début d’une belle amitié entre les deux femmes, mais nous y reviendrons plus tard !
5. Joséphine Baker s’est mariée 4 fois
Joséphine Baker en 1954 par Daan Noske – WikiCommons
J’ai été un peu choquée lorsque j’ai appris le palmarès des mariages de Joséphine Baker, mais il est important de mettre l’époque en perspective. Il n’était pas rare que les gens commencent à se marier très jeunes au début du 20e siècle, car cela pouvait signifier une sécurité financière, entre autres choses.
Baker s’est mariée pour la première fois à l’âge de 13 ans avec un homme nommé Willie Wells, mais ce fut apparemment un mariage malheureux. Le couple s’est séparé quelques années plus tard, et Baker a ensuite été mariée une seconde fois à l’âge de 15 ans à Willie Baker. Ce mariage n’a pas duré non plus, mais le nom de famille est resté, car Joséphine Baker n’a jamais changé de nom, même après son divorce.
En 1937, Baker a épousé le Français Jean Lion, et c’est grâce à ce mariage qu’elle a obtenu la nationalité française. Cette relation n’a pas duré longtemps non plus, se terminant par un divorce en 1940. Bien que la relation ait pris fin, Baker a pu conserver sa citoyenneté française.
Le mariage le plus long de Baker était avec un compositeur français nommé Jo Bouillon. Ils se sont mariés en 1947 et ont divorcé en 1961.
6. Joséphine Baker était bisexuelle
Frida Kahlo, par Guillermo Kahlo – WikiCommons
Bien que Baker ait été mariée 4 fois, elle était connue pour être bisexuelle et a entretenu plusieurs relations avec différentes femmes. Baker n’a jamais parlé publiquement de sa sexualité, mais ses relations avec des femmes ont été confirmées après sa mort par l’un de ses fils. Il est allé jusqu’à dire qu’une de ses chansons les plus célèbres, dont on pensait à l’origine qu’elle parlait de l’Amérique et de la France, « J’ai Deux Amours », était en fait sur le fait d’aimer à la fois les hommes et les femmes.
Les partenaires féminines notables incluent la chanteuse de Blues Clara Smith, et bien que cela n’ait jamais été confirmé, Frida Kahlo. Il a été révélé dans un film sur la vie de Kahlo que les 2 artistes se sont rencontrés dans un club où elle se produisait en 1939.
7. Joséphine Baker a été interdite d’entrée aux États-Unis pendant 10 ans
Joséphine Baker en 1961 par Jack de Nijs – WikiCommons
Lorsque Baker est revenue aux États-Unis dans les années 1950, elle a plongé tête la première dans la bataille pour l’égalité des droits. Après le drame survenu au Stork’s Club de Manhattan (relisez le numéro 4 si vous l’avez oublié !), un journaliste nommé Walter Winchell se retourne contre Baker.
La trahison était profonde. Baker était mécontente que Winchell ne l’ait pas défendue au milieu du scandale du Stork’s Club, et elle a rapidement mis fin à leur amitié. Winchell a riposté d’une manière très sérieuse : il a accusé Baker d’être un sympathisant communiste.
Si vous connaissez un tant soit peu les États-Unis des années 1950, vous vous en souviendrez comme d’une époque marquée par la « Peur rouge » et l’hystérie de McCarthy. Ce n’était pas une bonne période pour être épinglé comme communiste aux États-Unis.
Winchell est allé jusqu’à faire annuler le visa de Baker (vous vous souviendrez qu’à cette époque, Baker était citoyenne française, et non américaine), et elle a été interdite de séjour pendant 10 ans. Elle n’y reviendra qu’en 1963.
8. Joséphine Baker aimait les animaux
Une publicité pour Joséphine Baker au Casino de Paris en 1930 par Louis Gaudin – WikiCommons
Une femme de mon cœur, Joséphine Baker adorait les animaux. Elle avait un guépard nommé Chiquita qui faisait à l’origine partie de son spectacle de danse, qu’elle a fini par adopter et soigner une fois son spectacle terminé.
Elle a également adopté un cochon nommé Albert qu’elle habillait et sur lequel elle vaporisait du parfum, et une chèvre nommée Toutoute qu’elle gardait dans sa loge. Albert en particulier a tellement grandi que pour le faire sortir de sa cuisine, Baker a dû enlever le cadre de la porte !
Les autres animaux de compagnie comprenaient un chimpanzé, un serpent et plusieurs chiens.
9. Joséphine Baker a adopté 12 enfants
Josephine Baker avec 10 de ses enfants en 1964 par Hugo van Gelderen – WikiCommons
Mme Baker n’était pas seulement une amoureuse des animaux. Elle aimait aussi les enfants et en a adopté 12 au total. Baker croyait fermement au fait que les enfants de races différentes et de milieux divers pouvaient grandir ensemble en harmonie.
Baker estimait qu’elle faisait sa part pour combattre le racisme en adoptant des enfants du monde entier. Elle a surnommé son clan la « tribu arc-en-ciel ». Aujourd’hui, nous avons l’habitude de voir des célébrités qui adoptent plusieurs enfants, mais au 20e siècle, c’était loin d’être la norme. Baker a repoussé les critiques et a fait ce qu’elle pensait être juste, et a donné l’exemple aux gens du monde entier.
Lorsque Baker a eu des difficultés à payer son loyer pour le château où elle vivait avec ses enfants en France, une personne très spéciale pour elle est venue à son secours. Continuez à lire pour en savoir plus sur la relation étroite de Joséphine Baker avec la princesse de Monaco, Grace Kelly !
10. La princesse Grace Kelly était l’une des meilleures amies de Joséphine Baker
Grace Kelly en 1956 par Metro Goldwyn Mayer – WikiCommons
Lorsque Baker s’est vu refuser le service au Stork’s Club de Manhattan, l’actrice américaine Grace Kelly est sortie en trombe par solidarité avec la danseuse. Ce n’était que le début d’une belle amitié.
Les années suivantes, lorsque Baker a été confrontée à des difficultés financières, la désormais princesse Grace s’est précipitée pour lui venir en aide. L’actrice avait épousé le prince de Monaco, le prince Rainer III, et avait gagné le titre de princesse grâce à ce mariage. Lorsque Baker risquait d’être expulsée du château français où elle vivait avec ses enfants, Kelly lui a offert un logement à Monaco.
Baker a ensuite vécu dans une villa à Monaco avec sa grande famille, grâce à la charité de son ami proche.
Conclusion
À 68 ans, Baker est morte en d’une hémorragie cérébrale. Elle venait de terminer de jouer dans une revue rétrospective de sa vie intitulée Joséphine à Bobino 1975 au théâtre Bobino. Elle a été retrouvée paisiblement allongée dans son lit, entourée de journaux qui s’extasiaient sur le succès de sa revue.
J’espère que vous avez apprécié de lire et d’apprendre sur la superstar Joséphine Baker ! Elle a vécu une vie si pleine et si intéressante qu’il est difficile de ne pas le faire.
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