Synthèse du sujet
La grossesse ne semble pas augmenter la progression des modifications anormales des cellules cervicales. La présence de modifications anormales des cellules cervicales ou du VPH n’affecte pas l’issue de la grossesse. Une surveillance étroite est nécessaire pour que vous et votre professionnel de santé puissiez prendre les meilleures décisions de traitement à chaque étape de la grossesse.
Un test Pap anormal peut être évalué de manière plus approfondie par colposcopie. La colposcopie est un test sûr pendant la grossesse.
Si la colposcopie montre des tissus normaux, alors un nouveau test Pap ou une colposcopie peuvent être effectués ultérieurement. Le fait de passer un deuxième test dépend du type d’anomalies signalées lors du premier test Pap.
Si la colposcopie confirme la présence de zones de tissus anormaux, une biopsie du col de l’utérus peut être pratiquée pour diagnostiquer les tissus anormaux. Ce niveau de test est également effectué pour s’assurer que le cancer du col de l’utérus, qui est rare, n’est pas présent. Si une biopsie du col de l’utérus est nécessaire pendant la grossesse, elle n’entraîne généralement aucun problème pour la grossesse, bien que le risque de saignement soit plus élevé après le premier trimestre. Les changements cellulaires mineurs doivent continuer à être surveillés pendant la grossesse et après l’accouchement. De nombreuses modifications cellulaires mineures reviennent à la normale après l’accouchement.
Les modifications cellulaires modérées à sévères mises en évidence par un test Pap anormal sont toujours évaluées par une colposcopie, et éventuellement une biopsie cervicale, afin de diagnostiquer le tissu anormal et de s’assurer qu’il n’y a pas de cancer invasif du col de l’utérus. Des tests Pap et une colposcopie de suivi peuvent être effectués pendant le reste de la grossesse pour surveiller la progression des modifications cellulaires. Les changements modérés à graves peuvent être surveillés de près et le traitement peut attendre après l’accouchement. Dans de rares cas, une procédure appelée biopsie conique est nécessaire pour exclure un cancer.
Le cancer invasif du col de l’utérus doit être traité le plus tôt possible. Il est plus difficile à gérer en raison de l’inquiétude pour l’issue à la fois de la femme et de sa grossesse. Le traitement sera pris en charge par une équipe de professionnels de la santé spécialisés dans le cancer et les grossesses à risque.
La prise en charge est assurée par une équipe de professionnels de la santé spécialisés dans le cancer et les grossesses à risque.