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- palpitations cardiaques (sensation que le cœur bat ou s’emballe)
- instabilité (sensation que l’on est sur le point de tomber)
- étourdissement (sensation d’être sur le point de s’évanouir ; vision en tunnel ou vision grisâtre ou sombre)
- vertige
- évanouissement (ou perte de conscience)
- sentiment de fatigue
- douleur à la poitrine
- difficulté à inspirer
- extrémités froides ou douloureuses
- nausée
- problèmes. Exercice physique
- rougeur ou couleur violette dans le bas des jambes
- frissons
- maux de tête
- sudation sans cause claire (comme l’exercice ou la chaleur)
- difficulté de concentration
- difficulté d’endormissement ou incapacité à dormir (insomnie)
- faiblesse
- Syndrome d’Ehlers.Syndrome de Danlos
- fibromyalgie
- syndrome de fatigue chronique
- maladie inflammatoire de l’intestin
- syndrome de l’intestin irritable
- insomnie
- maux de tête
- Augmentation de l’apport en eau et en sel
- Dormir mieux et plus longtemps
- Augmentation progressive de l’exercice, en commençant par des exercices assis, couchés ou horizontaux (comme le rameur),
- relever la tête du lit pour maintenir une certaine pression sur les vaisseaux sanguins des jambes pendant le sommeil
- un conseil psychologique pour aider à gérer le stress et les situations qui déclenchent les symptômes
Qu’est-ce que le syndrome de tachycardie orthostatique posturale ?
Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale est un trouble qui peut donner à une personne des vertiges ou l’impression qu’elle va s’évanouir. Elle se produit lorsque le système nerveux autonome ne fonctionne pas comme il le devrait. Le système nerveux autonome est une sorte de « pilote automatique » dans le corps qui contrôle des choses comme la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la respiration.
Les problèmes du système nerveux autonome observés dans le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (également appelé syndrome de tachycardie posturale) peuvent affecter les enfants et les adultes. Les symptômes peuvent varier en intensité, de légers à invalidants.
Que se passe-t-il dans le syndrome de tachycardie orthostatique posturale ?
Le système nerveux autonome maintient la pression sanguine au bon niveau pour le cerveau, quelle que soit la position dans laquelle se trouve une personne : debout (debout), couchée sur le dos (appelée décubitus dorsal), assise ou allongée.
Lorsqu’une personne est debout, les nerfs du système nerveux autonome indiquent généralement aux vaisseaux sanguins du bas du corps de se contracter (ou de se resserrer). En se contractant, les vaisseaux sanguins agissent contre la gravité pour empêcher le sang de s’accumuler dans les jambes. Cette réponse automatique permet de s’assurer que le cerveau dispose d’un apport sanguin suffisant pour bien fonctionner. Si l’apport sanguin du cerveau est insuffisant, une personne peut se sentir étourdie ou s’évanouir chaque fois qu’elle se lève.
Dans le syndrome de tachycardie orthostatique posturale, le système nerveux autonome ne fonctionne pas de la manière habituelle, de sorte que les vaisseaux sanguins ne se contractent pas suffisamment pour assurer un apport sanguin adéquat au cerveau. Ensuite, pour tenter de maintenir un apport sanguin cérébral adéquat, le système nerveux autonome fait battre le cœur beaucoup plus vite.
Quels sont les signes et les symptômes du syndrome de tachycardie orthostatique posturale ?
Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale doit son nom à une augmentation inhabituelle de la fréquence des battements du cœur qui se produit lorsqu’une personne se tient debout. D’autres symptômes peuvent apparaître dans le syndrome de tachycardie orthostatique posturale :
La plupart des symptômes du syndrome de tachycardie orthostatique posturale ne se manifestent que lorsqu’une personne se tient debout ou se redresse. Mais les symptômes suivants peuvent survenir sans être debout :
Qu’est-ce qui cause le syndrome de tachycardie orthostatique posturale ?
Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale peut apparaître pour la première fois après avoir eu une infection virale ou une blessure. Mais il est difficile de savoir si l’une de ces circonstances est à l’origine du syndrome de tachycardie orthostatique posturale ou si elle survient simplement au moment où le syndrome commence à poser des problèmes. Des recherches sont actuellement en cours pour mieux comprendre les causes du syndrome de tachycardie orthostatique posturale.
Qui peut développer le syndrome de tachycardie orthostatique posturale ?
Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale touche davantage les filles que les garçons et est plus fréquent lorsqu’un parent ou les deux sont atteints du syndrome de tachycardie orthostatique posturale. Elle apparaît généralement au début ou au milieu de l’adolescence.
Les adolescents atteints des troubles suivants présentent également souvent un syndrome de tachycardie orthostatique posturale :
Comment diagnostique-t-on le syndrome de tachycardie orthostatique posturale ?
Il n’existe pas de test unique qui, appliqué exclusivement, permette de diagnostiquer le syndrome de tachycardie orthostatique posturale. Les médecins commencent par faire un examen physique complet et recueillent les antécédents médicaux de l’enfant.
Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale provoque une augmentation de la fréquence cardiaque de 40 battements ou plus par minute dans les 10 premières minutes lorsqu’une personne passe de la position couchée sur le dos (supine) à la position debout. Le rythme cardiaque augmente fortement, tandis que la tension artérielle ne baisse pas ou peu. Les médecins peuvent facilement mesurer ces données.
Parfois, les médecins font un test appelé « test de la table basculante ». Lors de ce test, une personne est attachée à une table spéciale, qui est inclinée d’une position allongée à une position debout, tandis que le rythme cardiaque et la pression artérielle sont enregistrés.
Les médecins s’assurent également que le problème n’est pas dû à une cause sans rapport avec le système nerveux autonome. En fonction des symptômes, des tests peuvent être effectués sur d’autres parties du corps. Ces tests peuvent porter sur le sang, le cœur, le cerveau, les yeux, les oreilles, les reins, les muscles, les nerfs, les hormones, le tractus gastro-intestinal ou d’autres parties du corps. Le diagnostic du syndrome de tachycardie orthostatique posturale est généralement confirmé lorsque les symptômes sont présents depuis plusieurs mois et qu’aucune autre cause n’est trouvée pour les expliquer.
Si une personne est atteinte du syndrome de tachycardie orthostatique posturale, l’équipe médicale cherchera les raisons pour lesquelles le système nerveux autonome ne réagit pas normalement au comportement debout. Trouver une réponse peut aider les traitements à bien fonctionner.
Comment traite-t-on le syndrome de tachycardie orthostatique posturale ?
Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale est un problème chronique (qui dure longtemps). C’est pourquoi les médecins essaient de prévenir et de contrôler les éléments qui en sont la cause. Ainsi, l’enfant ou l’adolescent n’aura pas besoin de prendre des médicaments pendant une longue période.
Les traitements utiles sont notamment les suivants :
porter des bas de compression (qui serrent légèrement)
Le système nerveux autonome est impliqué dans de nombreuses fonctions corporelles ; Il peut donc être difficile de gérer tous les symptômes qui y sont liés. Parfois, les patients essaient plusieurs traitements différents pour trouver celui qui fonctionne le mieux sans provoquer d’effets secondaires désagréables. Plusieurs visites chez le médecin peuvent être nécessaires pour trouver la meilleure combinaison de traitements pour améliorer les symptômes.
Pour l’avenir
Les symptômes du syndrome de tachycardie orthostatique posturale s’améliorent généralement avec le temps. Dans de nombreux cas, ils disparaissent complètement lorsque les enfants grandissent. Si une cause claire et traitable peut être corrigée, il est probable que les symptômes disparaissent plus rapidement.
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