Les 20 principales demandes d’invalidité de la VA révélées!

Connaître les principales demandes d’invalidité de la VA peut vous être extrêmement utile dans vos efforts pour obtenir les avantages que vous méritez, en tant que vétéran, de la part de la VA ! Savoir ce qui est le plus courant peut vous aider à décider pour quoi soumettre une demande, surtout si vous souffrez de plus d’une condition.

Nous avons déjà couvert les 10 demandes d’invalidité VA les plus courantes, mais pour un rappel rapide, elles étaient les suivantes :

1. Tinnitus
2. Perte auditive
3. PTSD
4. Cicatrices
5. Limitation de la flexion, du genou
6. Tracture lombosacrée ou cervicale
7. Paralysie du nerf sciatique
8. Limitation de l’amplitude des mouvements de la cheville
9. Migraines

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10. Arthrite dégénérative de la colonne vertébrale

Bien que ces 10 premiers soient extrêmement courants, la vérité est qu’il y a beaucoup plus d’invalidités que les vétérans subissent et que le VA reconnaît. Ces 10 premiers sont également les seules affections spécifiques que le VA énumère dans son rapport annuel sur les indemnités d’invalidité. Ces 10 représentent 9 760 307 des 25 127 129 invalidités reconnues chez les anciens combattants en 2019.

Ce qui laisse près de 16 millions non couverts. Alors sans plus tarder, nous avons fait les recherches et trouvé 10 autres demandes d’invalidité VA les plus courantes.* Voici les numéros 11 à 20.

#11. L’apnée du sommeil

L’apnée du sommeil est quatre fois plus susceptible de toucher un ancien combattant que les autres Américains. En fait, près de 20 % des vétérans souffrent de cette condition !

L’apnée obstructive du sommeil est la condition où la respiration est brièvement et de façon répétée interrompue pendant le sommeil. Cette pause peut durer au moins 10 secondes et se produit lorsque les muscles de l’arrière de la gorge ne parviennent pas à maintenir les voies respiratoires ouvertes.

Il est possible de recevoir une évaluation de 0%, 30%, 50% ou 100% pour l’apnée du sommeil. L’AV devra établir un diagnostic comprenant une étude de vos habitudes de sommeil. En fait, l’utilisation d’une machine CPAP n’est même pas prise en compte pour votre diagnostic sans l’étude !

Si vous pensez souffrir d’apnée du sommeil, vous pouvez en savoir plus sur la façon de gagner une réclamation à ce sujet ICI.

#12. Lésion cérébrale traumatique (TBI)

Depuis l’an 2000, le DOD (Department of Defense) a enregistré 413 858 membres du service qui ont été diagnostiqués avec un TBI. Évidemment, cela se traduit par le fait que des centaines de milliers de vétérans ont souffert de cette condition.

Le TBI peut être difficile à diagnostiquer, surtout s’il n’est pas pris presque immédiatement après la survenue de la blessure. On peut donc supposer que le nombre réel de vétérans ayant subi un TBI est beaucoup plus élevé.
Il existe de nombreux effets secondaires et symptômes du TBI, notamment divers problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et même le SSPT. D’autres symptômes résiduels possibles peuvent inclure des difficultés de concentration, des problèmes de sommeil, une maladresse sociale, des pertes de mémoire, et bien d’autres encore.

Parce que la liste est si longue, il est recommandé que si vous avez subi un traumatisme à la tête, quel qu’il soit, pendant votre temps de service, et que vous avez connu une qualité de vie différente depuis, vous devriez chercher un diagnostic.

Ces dernières années, le VA a fait des gestes pour mieux reconnaître la complexité du TBI et a facilité l’acceptation des demandes à ce sujet. Il est possible d’être évalué jusqu’à 100% pour le TBI et les problèmes résiduels qu’il peut causer.

#13. Expositions chimiques.

Il existe un certain nombre d’expositions chimiques différentes que les vétérans peuvent avoir subies pendant leur temps dans l’armée, conduisant à un grand nombre de problèmes de santé, y compris le cancer. Par exemple, pendant les guerres d’Irak et d’Afghanistan après le 11 septembre 2001, 97,2 % des vétérans étudiés qui ont souffert d’une maladie chronique multisymptomatique avaient été exposés à des matériaux toxiques.

Pour cette raison, le VA accorde des avantages (dont beaucoup sont présumés, en fonction de votre temps de service) pour un certain nombre d’expositions reconnues à des produits chimiques et des matériaux dangereux.

Ceux que la VA reconnaît comprennent :

• L’agent orange (a servi au Vietnam ou en Corée pendant l’ère de la guerre du Vietnam)
• L’amiante (a travaillé dans certains emplois militaires)
• Des malformations congénitales comme le spina-bifida (a servi au Vietnam, en Thaïlande ou dans la zone démilitarisée proche pendant l’ère de la guerre du Vietnam)
• Le gaz moutarde (a servi à Bari, en Italie, pendant la Seconde Guerre mondiale ou a occupé certains emplois)
• L’eau potable contaminée à Camp Lejeune (A servi à Camp Lejeune ou MCAS New River entre 1953-.1987)
• Maladie de la guerre du Golfe (A servi sur le théâtre de l’Asie du Sud-Ouest)
• Maladie de la guerre du Golfe en Afghanistan (A servi en Afghanistan)
• Projet 112/SHAD (Fait partie des tests de guerre pour les projets 112 ou les risques et la défense des navires de 1962 à 1974)
• Exposition aux radiations (A servi après la Seconde Guerre mondiale à Hiroshima ou Nagasaki, emprisonné au Japon, travaillé à proximité d’essais nucléaires, ou servi dans une usine de diffusion gazeuse ou d’autres emplois)
• Dangers environnementaux spécifiques résultant du service en Irak, en Afghanistan, à Djibouti, ou à proximité d’Atsugi, au Japon.

#14. Le trouble dépressif majeur

La VA a estimé que près d’un ancien combattant sur trois présente certains symptômes de dépression. La dépression est un trouble grave de la santé mentale, qui affecte la façon dont vous pensez, ressentez et agissez. Les symptômes courants de la dépression sont les sentiments persistants de tristesse et de désespoir, le manque de motivation, les difficultés à dormir, les changements d’appétit, l’irritabilité et la fatigue.

Parce que la dépression est si répandue chez les anciens combattants l’AV et qu’il n’y a pas de remède, beaucoup vivront avec elle le reste de leur vie. Les anciens combattants souffrent également de dépression à un taux plus de deux fois supérieur à celui des civils, les femmes étant les plus touchées.

Il est possible d’obtenir n’importe où entre 0 % et 100 % pour la dépression, avec des taux de 10, 30, 50 et 70 % également possibles. La dépression est également un état que de nombreux vétérans évitent de consulter en raison de sentiments de honte, de fierté ou d’autres raisons. Si vous avez souffert de l’un des symptômes de la dépression depuis votre temps de service, il est recommandé de chercher de l’aide immédiatement en obtenant un diagnostic et en soumettant ensuite une demande à VA.

#15. Asthme (et autres affections respiratoires)

Avec les guerres en Irak et en Afghanistan, il a été démontré que la prévalence de l’asthme et d’autres affections respiratoires chez les anciens combattants a augmenté de manière significative. Beaucoup ont émis l’hypothèse que cela est dû à l’exposition aux fosses de brûlures et à d’autres risques aériens.

À l’heure actuelle, environ 3,3 % de tous les anciens combattants d’Irak et d’Afghanistan souffrent d’asthme. Cela équivaut à des centaines de milliers de vétérans affectés.

La VA évalue l’asthme en fonction de la quantité d’air que vous êtes capable d’inhaler et d’expirer. Une fois diagnostiqué, vous pouvez recevoir une note de 10, 30, 60 ou 100 pour cent.

#16. Le diabète

Le diabète est une maladie chronique dans laquelle le corps ne peut pas produire ou utiliser correctement l’insuline. Il peut causer des dommages aux vaisseaux sanguins et aux organes, et ses symptômes les plus courants sont une vision trouble, une soif excessive, la fatigue, des mictions fréquentes, la faim et la perte de poids.

Le diabète touche près de 25 % des vétérans vus par la VA et était la 9e invalidité liée au service la plus répandue en 2015. Si vous êtes en mesure de prouver un lien entre le service et votre diabète, il est possible de recevoir une évaluation de 10, 20, 40, 60 ou 100 pour cent pour cette affection.

De plus, si vous avez servi au Vietnam et avez été exposé à l’agent orange ou à d’autres herbicides, votre lien de service pour le diabète sera présumé.

#17. Le cancer

Environ 175 000 anciens combattants sont traités pour un cancer chaque année, et ce taux continue de grimper ces dernières années. En fait, des données récentes ont déterminé que les cancers urinaires (y compris la vessie, le rein et l’uretère) ont augmenté de 61 % depuis l’an 2000, et que les cancers du sang (lymphome, myélome et leucémie) ont augmenté de 18 % au cours de cette même période.

Parce que le cancer met du temps à se manifester, il est possible de soumettre une demande d’indemnisation pour cancer plusieurs années après votre période de service actif. Si vous avez reçu un diagnostic de cancer et que vous avez prouvé le lien avec le service, vous devriez automatiquement recevoir un taux de 100 %. Cette cote continuera tant que votre cancer sera actif, ainsi que 6 mois après un traitement ou une intervention chirurgicale réussie.

Les causes du cancer en service militaire sont nombreuses, et en fait, beaucoup de ces causes sont présumées. Pour obtenir une liste complète des liens présumés avec le service, il suffit de cliquer ici.

#18. Anxiété

En 2018, plus de 1,7 million de vétérans avaient reçu un traitement dans un programme spécialisé en santé mentale de VA. Environ 10 % de tous les anciens combattants ont signalé des niveaux élevés d’anxiété, le pourcentage le plus élevé se trouvant parmi ceux qui ont servi au Vietnam.

Les symptômes de l’anxiété comprennent un sentiment d’agitation ou de nervosité, une inquiétude excessive, des difficultés de concentration, des tremblements, une tension musculaire, des vertiges, des difficultés à dormir et/ou à respirer.

Si vous pouvez démontrer que votre anxiété est liée au service, on peut vous attribuer une cote de 0, 10, 30, 50, 70 ou 100 pour cent.

#19. Pes Planus (pieds plats)

Les pieds plats sont une affection relativement courante, qui touche quelque part entre 20 et 30 % de la population. Il s’agit d’une déformation du pied causée par la perte de la voûte médiane et longitudinale du pied et elle est très fréquente chez les anciens combattants. En raison de la nature physique dure du service militaire, les pieds plats sont souvent développés ou aggravés pendant les années de service des vétérans.

Les pieds plats peuvent aller de légers à graves, mais sans traitement, ils vont s’aggraver. Il peut développer des symptômes tels que des courbatures ou des douleurs dans le bas du corps, des difficultés à se déplacer, un gonflement des pieds, de l’arthrite, des oignons, une fasciite plantaire, et bien d’autres encore.

Les indices d’AVP disponibles pour les pieds plats sont de 0, 10, 20, 30 et 50 % dans sa forme la plus grave.

#20. Affections secondaires

Parfois appelée la « réclamation négligée », les affections secondaires sont toute affection qui s’est développée et a affecté un ancien combattant en raison d’une affection antérieure liée au service.

Les domaines courants pour lesquels demander une réclamation secondaire seraient les effets secondaires des médicaments, les problèmes de santé mentale et les conditions orthopédiques où une condition entraîne le développement d’une autre (comme les pieds plats entraînant une discopathie dégénérative).

Les réclamations secondaires peuvent souvent aider un ancien combattant à atteindre une invalidité de 100 % à partir d’une condition moins bien cotée.

Veillez à parler à votre professionnel de la santé de toutes les conditions dont vous souffrez, afin de pouvoir déterminer si une réclamation pour conditions secondaires pourrait être disponible pour vous.

Si vous souffrez de l’une des conditions énumérées dans cet article ou dans le Top 10 précédent, ou si vous pensez qu’il y a une chance que vous puissiez bénéficier d’une réclamation pour conditions secondaires, assurez-vous de nous contacter ! Notre équipe d’initiés VA aimerait beaucoup vous aider !

*Parce que la VA ne donne pas les chiffres officiels sur ces conditions spécifiques, ces classements ne sont pas dans un ordre direct basé sur la prévalence, mais représentent plutôt 10 conditions largement vécues par les vétérans et reconnues par la VA.

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