Recréation de la nuit où Djandoubi a tué Élisabeth Bousquet, on peut voir en arrière-plan la cabane dans laquelle il a caché son corps. Crédit : Jeremy MercerDjandoubi a prévenu les jeunes filles que si jamais elles lui désobéissaient ou racontaient à qui que ce soit ce qu’elles venaient de voir, elles subiraient le même sort. Malgré cela, le corps sera découvert par un jeune garçon seulement 4 jours après le meurtre. Un mois plus tard, une jeune fille qui avait été kidnappée par Djandoubi s’échappera et dénoncera Djandoubi à la police locale, le reliant au corps trouvé un mois auparavant.
11 août 1974
Le 11 août 1974, Djandoubi sera arrêté par les autorités locales. Cela marquerait le début de 4 longues années de bataille par son avocat pour tenter de prouver l’innocence de Djandoubi.
La défense principale de Djandoubi était que l’amputation de sa jambe a transformé Djandoubi en un homme différent car il était poussé à l’abus d’alcool et à de soudains accès de violence le transformant en un homme différent de ce qu’il était avant. Cela signifierait que Djandoubi aurait pu être condamné à un établissement psychiatrique plutôt qu’à une exécution.
Cette défense a été balayée par le juge et le 25 février 1977, Djandoubi a été condamné à mort par guillotine. L’avocat de Djandoubi a tenté de faire appel de la décision le 9 juin de la même année, mais l’appel a été rejeté. Le 10 septembre 1977 à 4h40 du matin, douze jours avant son 28e anniversaire, Djandoubi est exécuté par la guillotine à la prison des Baumettes à Marseille.
Peine capitale
La mort de Djandoubi marquera la dernière fois que la guillotine sera utilisée pour la peine capitale. La peine capitale sera carrément interdite en France en 1981 après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la France conduisant ainsi à la grâce de tous ceux qui étaient condamnés à mort au moment de l’interdiction.
Pour une méthode d’exécution aussi ancienne, la guillotine a résisté à l’épreuve du temps comme une façon relativement humaine de mettre fin à la vie de quelqu’un. Manquant de l’incertitude des anciens types d’exécution, il a permis à cette machine d’être utilisée même après que l’humanité ait atteint la lune.
Heureusement, nous avons maintenant évolué dans certains aspects tels que la plupart des pays ne se concentrent pas sur la punition mais plutôt sur la réhabilitation quand il s’agit de la façon dont ils traitent les criminels. En conséquence, ces méthodes d’exécution ont pour la plupart été progressivement abandonnées dans le monde occidental, à l’exception de l’Amérique qui continue d’utiliser l’injection létale dans sa peine capitale.
Il s’agit d’une méthode d’exécution par injection létale.