Nous parlons beaucoup de la peur de parler en public, et il y a une bonne raison à cela : Un nombre important de personnes avec lesquelles nous travaillons souffrent de glossophobie. En fait, la majorité des Américains – entre 75 et 95 % – admettent avoir peur de parler en public. Ce sont des faits réels sur la peur de parler en public !
Attendez. Quatre-vingt-quinze pour cent ? C’est presque tous les Américains. Peut-il vraiment y avoir autant de personnes paralysées par la peur par quelque chose d’aussi ordinaire que de parler à d’autres personnes ? Qu’en est-il de tous les acteurs, chanteurs, politiciens et enseignants ? Collectivement, ils doivent représenter plus de cinq pour cent de la population !
La vérité est que beaucoup de personnes qui pensent avoir peur de parler en public n’en ont pas peur du tout. Ce dont ils souffrent réellement, c’est du trac.
Qu’est-ce que le trac ?
Le trac ou l’anxiété de performance est la peur qu’une personne ressent lorsqu’elle doit réaliser une performance quelconque. Et bien sûr, la « performance » la plus courante qui déclenche le trac est la prise de parole en public.
Mais saviez-vous qu’il existe des personnes qui se produisent tout le temps et qui souffrent du trac ? La chanteuse Adele a ouvertement admis que son trac l’avait plus d’une fois fait vomir. Et elle n’est pas la seule : Brian Wilson, le leader des Beach Boys, Barbara Streisand, Cher et l’actrice Megan Fox ont tous reconnu publiquement leur trac.
Mais avoir le trac ne signifie pas nécessairement avoir peur de parler en public. C’est l’anticipation de la performance, et non l’acte lui-même, qui paralyse les gens avec la peur.
Séparer votre peur
Alors que pouvez-vous faire ? Si la prise de parole en public est ce qui déclenche votre trac, peut-on séparer les deux pour que vous puissiez continuer à faire une présentation en toute confiance ?
La réponse est un oui retentissant ! Voici comment surmonter la peur de parler en public :
Accepter la peur. Une fois que vous reconnaissez que votre peur est directement liée à la livraison de la présentation (et non à la présentation elle-même), acceptez-la comme faisant partie du processus. Ne prenez pas la peine d’essayer de vous dire que vous ne devriez pas être nerveux – cela ne fonctionnera pas. Si vous vous attendez à être nerveux, vous pouvez préparer votre présentation et choisir un mode de prestation en conséquence. Mais quoi que vous fassiez, ne commencez pas par dire à votre public que vous êtes nerveux. (La plupart du temps, ils ne le sauront même pas si vous ne le leur dites pas !)
Mettez cette adrénaline au travail. Votre cœur s’emballe à l’idée de devoir vous lever et parler devant un groupe ? C’est votre adrénaline qui se déclenche, et c’est une chose merveilleuse ! Pensez-y de cette façon : Votre cœur s’emballe de la même façon lorsque vous êtes excité par quelque chose. L’adrénaline est la façon naturelle de votre corps de se préparer. C’est une secousse d’énergie et vous pouvez la laisser vous paralyser, ou vous pouvez l’utiliser pour injecter de l’énergie dans votre présentation. Je suggère cette dernière solution.
Rationalisez la situation. La peur fait partie de la réaction naturelle de lutte ou de fuite du corps face à une menace. Vous vous souvenez quand j’ai dit que l’adrénaline est une décharge d’énergie ? Si vous étiez placé dans une situation dangereuse, l’adrénaline est ce qui vous donnerait l’énergie nécessaire pour vous enfuir ou vous battre pour être en sécurité. Mais soyons honnêtes : votre rapport trimestriel au conseil d’administration n’est PAS une situation de vie ou de mort. Même si vous bégayez et que vous bâclez votre présentation, la seule mort dont vous souffririez serait au sens figuré. C’est normal d’être nerveux, mais rappelez-vous que vous ne mourrez pas !
Ayez la main douce sur vous-même. Comme la plupart des gens, vous investissez du temps dans la préparation de votre présentation afin de bien la faire. Après tout, qui se lance dans une présentation avec l’intention de bafouiller ses notes et d’ennuyer son public ? Mais voilà : vous ne pouvez pas prévoir tous les résultats, ni planifier les choses qui sont hors de votre contrôle. Oui, vous devez absolument vous entraîner avec votre Powerpoint pour que vos diapositives soient en ordre et que votre équipement fonctionne correctement, mais il peut arriver des choses qui échappent à votre contrôle. Si vous insistez pour que votre présentation soit parfaite, vous vous exposez à des déceptions. Visez l’excellence, pas la perfection.
Faites-le souvent. Saisissez toutes les occasions de parler devant un groupe, même si c’est quelque chose d’aussi simple que de vous présenter et de donner une brève description de ce que vous faites. Plus vous ferez face à votre trac, plus vous verrez qu’il peut être atténué, voire complètement surmonté.
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